mardi 13 mars 2018

Le corps...


Le corps a son propre langage.
En métamorphose, le corps dit quoi ?  Kafkaïen il se repli, se cache, se développe... Adolescent il tangue, tente de s'exprimer, pas simple de se bouger, difforme c'est un combat interne constant..
Alors il peut être mutilé, mutique, malmené. Stigmates d'une intimité au combien douloureuse... Il dit le mal aise intérieur..
Mais pas que... le corps parle le langage de l'esprit alors l'esprit est prisonnier de son corps...
Le corps peut être enfermé à l’intérieur des murs.. Le corps se trouve ainsi prisonnier des murs difficile de le bouger de le mouvoir, alors il sera gonflé autant qu'il peut l'être comme pour dire qu'il existe dans cet espace contraint.
Le corps brisé par la rue, se recroqueville, courbe l’échine afin de combattre le froid, les regards... Le rejet de la société.
Le corps battue se cachera tant qu'il pourra car trop honteux d'être ce qu'il est, il se sentira juger de ne pas être assez fort. Les rôles sont ainsi inversés, le corps de l’oppresseur sera fier, distingué et présent il éclatera aux yeux de tous. "Jamais il ne pourrait faire ça !" son corps semble le dire.. Le corps prisonnier de son mensonge...
Le corps contaminé, qui tente de...qui lutte face... face à la maladie. Amaigrie, amoindrie le corps face à lui même en combat contre lui...
Le corps charnelle, généreux, le corps trop trop présent... Prisonnier de son enveloppe sensuelle.

Carte au trésor de l'histoire personnelle, il dit par ce qu'il est, par ce qu'il tente de cacher. Il dit ce qui ne peut être dis, il ne triche pas le corps il est tel qu'il est...
Le corps en accord ou pas d'accord, le corps en lutte entre ce que l'on veut être, ce que l'on pense être ce que l'on est... et ?
Le corps en accord ou pas d'accord avec ce que l'on attend : qu'il soit fier, élancé, disponible, mince, caricaturale... d'une société au combien juge ante d'apparence corporelle..

Le corps passe reste l'âme on y est...

Jérémy

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