mardi 26 novembre 2019

Non pas un beau métier mais un Beau métier...

Par ici je vais tenter de vous prouver que nous faisons pas un beau métier mais que nous faisons un Beau métier...
Kant a lui nous explique que le Beau ne s'explique pas mais qu'en même temps ce qui est Beau plaît universellement...(Arf... ça commence mal...)
Par ailleurs il nous dit qu'il n'existe pas de phénoménologie du Beau, pas de concept. Il explique toutefois que le Beau s'incarne dans la beauté naturelle des choses. Un coucher de soleil...
Il explique aussi (si j'ai bien compris) que la beauté naturelle et la beauté artistique n'ont pas de différences...En ce sens ou juste la technique est maîtrisée par l'artiste le reste est d'inspiration naturelle...Un espèce de génie en fait...
Ainsi le cœur de l'oeuvre d'art (ou du coucher de soleil) se situe dans  l’indicible, l'invisible.
Ce qui est Beau réconcilie ce qui nous dépasse (l'intelligible ) et ce que nous éprouvons par nos sens (le sensible). Cette réconciliation entre le sensible et  l'intelligible est possible parce qu'elle évoque l'idée de quelque chose de divin...de supérieur quelque chose de mystique et loin de nous de pouvoir l'expliquer...
Bon une fois qu'on a dit ça ... J'ose quand même la comparaison, ou en tout cas j'entrevois dans cette idée le fait que les métiers de la relation sont de Beaux métiers...
Super...Aller de plus prêt l'artiste... de la relation peut avoir les techniques pédagogiques, connaitre le développement de l'enfant, les dispositifs par cœur, les politiques publiques sur le bout des doigts...Il n 'en demeure pas moins qu'il ne pourra pas expliquer ce qu'il se passe complètement dans la relation... Il est traversé par un truc naturel ou en tout cas d'inspiration naturelle qui le pousse à agir ainsi...(merci les stagiaires...).
Parfaitement, je vous l'ai dit nous faisons un Beau métier...
Et oui ! A qui ça n'est jamais arrivé de se sentir dépasser dans la relation...
Au-delà du fait d'avoir une relation d'aide qui est certes valorisantes mais qui instaure une relation aidant aidé, le point de cristallisation de la relation le moment ou l'on est dans ce lien nous dépasse complètement et en même temps nous vibrons avec tout nos sens...Il y a me semble t-il bien quelque chose de l'intelligible et du sensible...Non ?!
Bien loin de penser à une quelconque intervention de Dieu, ou de je ne sais qui d'autre, il n'en demeure pas moins qu'il y a si ce n'est quelque chose de mystique un truc mystérieux dans tout se processus de la relation entre deux individus. A tel point que la relation entre deux individus n'est possible qu'entre ces deux individus...
Je vous dis on fait un Beau métier.

Jérémy

mercredi 13 novembre 2019

L'éthique

L'éthique convoquée à tout bout de champs, pour tout et pour rien...
Pas de prétention à vouloir définir l'éthique toutefois lui en a dit un mot :
L'éthique une affaire de responsabilité,
Responsable d'autrui à travers son visage et au-delà de son visage,
Responsable d'autrui sans attendre la réciprocité,
Responsable d'autrui à l'infini, car autrui est infini...
Démagogique ?
Sa philosophie naîtra de son vécue de juif durant la seconde guerre mondiale.
Engager sa responsabilité sans culpabilité face à
l'Histoire, pour que le pire ne se reproduise pas, Engager sa responsabilité par l'intermédiaire du visage d'autrui...
Etre responsable d'autrui au-delà des question morales et déontologiques. L'éthique au-delà.
L'éthique une question d'altérité ?
Engager sa responsabilité dans la différence infini entre autrui et moi...
Toute tentative de totalité, de finition, de définition d'autrui réduit irrémédiablement autrui à une partie de son infinité mais aucunement en une fin.
L'éthique en somme n'a pas de frontière, elle dépasse la question des métiers et elle s'impose à tous dés-lors que la rencontre a lieu.
L'éthique une tentative quotidienne, un idéal vers lequel il semble intéressant de tendre à l'heure ou l'on trie les "migrants"pour leurs qualifications professionnelles.

"L'Humanité commence par un bonjour" Emmanuel Levinas

Jérémy