vendredi 29 décembre 2017

L'écrit...vain


L'écrit...vain tente vainement sa chance sur la page blanche de ses angoisses.
L'écrit...dure dans le temps au détriment des turpitudes de l'âme errante de l'écrivain. 
L'écrit dur met en mot les cris forts des consciences égarées.

Là cette femme rugit derrière les barreaux d'une cage loin d'être dorée, le mal qu'elle à de ses enfants.
Ici cet homme crèvera dans son arrêt de bus sous les regards ingrats de ces mêmes personnes qui croix autour du cou s'en vont prêcher la bonne parole..
Par là, le drogué se fera montrer du doigt, malade, fou, aliéné... Qu'il se cache ou bien qu'il crève... 
Encore, ce jeune qui doucement, tout doucement sous les yeux de tous alors qu'il n'a pas 15 ans glisse tranquillement sur la pente du deal. 
Lui qu'on refoule aux urgences car trop puant, trop sale, trop présent.
Enfin cette femme qui sort de prison, sans préparation. Traitement de substitution qu'elle prendra jusqu'à en crever... 

Alors l'écrit, témoigne d'une émotion, une colère vive dans un flou de pensée qui s'entremêle au chaos.

Au détriment des âmes humaines, l'absolue course au rendement à la finance et au profit... 
Ici l'écrit n'a de sens que dans l'hégémonie du chiffre. L'âme humaine se troc contre du fric.
Condamnation d'un état endetté dans son humanité.
Le gouverne-ment se réjouit bien à lui, les agences de notation humaines n'existent pas... 
Sa charité, tous les ans dans la même gerbante fausse humanité populaire : plan grand froid, reportage sur le décès des SDF, le SAMU social est de sorti et pourtant... le 115 crève d'asphyxie face aux demandes toujours plus importantes... 
Symbole d'une hypocrisie sociale de masse.. Cet été sur nos plages, les arrêts anti-mendicité fleuriront et la générosité collective se sera évanouie... 
A qui profite le crime ? La marge tient le système n'en soyons pas dupe. 

L'écrit...vain tente vainement sa chance sur la page blanche de ses angoisses
L'écrit...dure dans le temps au détriment des turpitudes de l'âme errante de l'écrivain. 
L'écrit dur met en mots les cris forts des consciences égarées. 

Jérémy



sysiphe

 Sisyphe n'est pas le seul à être condamné. Le social en est reduit à son plus strict appareil : le maintien de la paix social... Le minimum car le minimum pour celui qui n'a rien ce n'est pas rien et pour celui qui a un peu c'est mieux que rien alors non ça ne s’arrêtera pas..

dimanche 24 décembre 2017

utopie

Utopie

Utopie d’une vie sans histoire, avec l’espoir de saisir l’instant comme une réalité infinie.
Utopie d’une vie sans histoire, Sans contrainte contrairement aux constats quaotidien
Utopie d’une vie sans hitoire


samedi 16 décembre 2017

Seul

Rien, angoisse angoisse pour tout... pour rien.
Du tout au rien ça glace...
La mort, à vie dans une angoisse perpétuelle et demain alors...
Pourtant, y a pas mais c'est là présent va savoir.
Ça noue, ça tire, ça compresse l'esprit, ça fige...
Ça tourne en rond en boucle, seul dans ton entourage.
Ouvre les yeux lutte, lutte intérieur contre toi même.
Tout t'agresse, inutile tu le penses, le ressens et finis par l'être de tout ton être car ça agace...
Décalage de temps, vide intérieur, c'est mort...
De tes dix doigts rien n'en sort, ton cerveau est classiquement...neutre !
La terre entière pour responsable, famille, ami, patrie...tous ils n'en comprennent rien...
Toi, moralement absent et pourtant trop conscient de ce qu'il se passe, se trace se joue et alors...
Vie, impossible, ose...même pas en rêve
Égoïste, toi..eux ils n en comprennent rien, toi...contre eux, toi...et toi...
Cerveau pris totalement par toi...même avec eux..
Semblant, faux semblant... D'être là, d'être..
Mensonge à eux, à toi surtout
Alors demain peut être...

mercredi 13 décembre 2017

Magique ?

Si pour une fois l’histoire elle commençait par la fin.
Le débat s'instaure, ils sont quatre autour de la table, pas les plus simples à priori...
Le cœur du débat là c'est "envoyé spécial : infos ou intox". On s'en fou pas mal...Mais eux ils sont là présent, ils échangent, ils tentent de convaincre, ne se coupent pas la parole...
Ce moment particulier...Ce moment si particulier !
Alors non ce n'est pas magique même si...ce moment est magique...

Alors il se passe quoi exactement là, maintenant tout de suite ?
Il se passe trois mois à compté d'une séance par semaine.
Il se passe un cadre qui ne juge pas, qui respecte et qui écoute.
Il se passe le jeu, la confiance par le temps, la créativité.
Il se passe qu'on a fixé des objectifs...qu'on a pas tenu...qu'on a réajuste et qu'on a toujours pas tenu mais que le cap on l'avait !
Il se passe qu'il nous ont remis en question, qu'on s'est adapté !
Il se passe que cela a permis d'ouvrir des espaces, d'ouvrir des espaces qui ont permis du possible là ou certains auraient pu dire que c'était...impossible...
Il se passe qu'on les a écouté et qu'on les a pris là ou ils en étaient...ils se passent qu'on a décalé, qu'on a pas toujours tout compris mais que l'on  a accepté...Il se passe qu'on s'est fait violence, qu'on a appris sur nous, qu'on a tenté et qu'on y a cru !

Alors non ce n'est pas magique même si la magie on l'a utilisé.

Ce moment permettra l’expérience et l'ouverture de possible pour eux, ils sont capables ils ont fait l’expérience.
N'en doutais pas ce n'est pas magique... trois minutes après ils s'envoyaient la chaise dans la tête mais, la graine, elle elle est posée.

Jérémy

Comment faire la règle ?

aujourd'hui c'est la règle... Pas une mince affaire la règle. Alors on jouera quoi de mieux pour comprendre la règle le jeu ?
L'un des premiers principes dans la règle d'un jeu c'est qu'on part tous à égalité, la régle permet de mettre tout le monde au même niveau afin de créer les conditions à la bonne réalisation du jeu. Elle sert en partie à sa la règle.
Mais comment faire quand les participants d'un même jeu n'ont pas tous les mêmes règles du jeu ? Comment faire quand certains connaissent par cœur la règle du jeu et que d'autres n'ont même pas eu l’occasion de lire la notice ? Comment faire quand cette règle du jeu qui est sensée être commune à tous est dérobée par un petit nombre ? Enfin comment faire quand ce qui ne connaissent pas la règle l'enfreigne pour leur expliquer qu'ils n'nt pas le droit de faire ça ? Alors que celui qui a écrit cette règle jouent tous les jours avec ???

Comment faire quand ce jeu s'appelle la vie en société ?

mardi 5 décembre 2017

Le temps de ton histoire.

Prend ton temps...
Tu as l'impression d'en manquer alors parfois tu t'enlises, tu tentes de t'en sortir et tu tends malgré tout vers ce que tu penses être le mieux pour toi.
Mais tu tangues parfois, face aux tempéraments de certaines institutions qui veulent t'imposer leur tempo infernale, de notes d'évaluation et de stress...
Mais tu tangues parfois dans les méandres d'une famille qui ne t'as pas laissé t'enraciner. Incroyable de voir que dans le même temps ils puissent te culpabiliser de ne pas être redevable, de ne pas être celle qu'ils attendent de toi...Alors qu'eux hein ?? On en parle ?
Sans doute pas ici ni maintenant, tu trouveras le moment.
Pas facile dans une société ou le temps parait manquer à tous, toi tu as l'impression de remonter le courant à contre temps...Pas grave !
Prend le temps, temporise, prend ton temps !
Ton temps ce n'est pas le leur et tant pis s'il pense que tu t'emmerdes pour sûre tu les emmerdes.
Tant pis s'il pense que tu ne fais rien. 
Ton temps à toi c'est la maturation, le temps du travail interne, le temps du cheminement.. le temps de la construction..
 On t'a volé le temps passé, tu tente par tout les moyens de le retrouver de l'interroger, continue sûre que tu es sur la bonne voie. 

Jérémy

lundi 4 décembre 2017

appels à projet

J'en pleure de la gueure des appels à projet..
J'en pleure de voir qu'il faut lutter contre la déradicalisation ou voir que les non placements sont sources de financements car ils coutent justent moins cher.
J'en pleure de voir les associations se bouffer entre elles

Les rats !


Dans le cadre de notre travail on fait souvent des rencontres humaines, parfois des rencontres animal...

Il existe un truc bizarre avec les rats...
Ils sont là ou on ne les attends pas..
En fait non, ils sont partout... Pourtant on ne les voit que très rarement.. Enfin, je crois...
A deux reprises j'ai été frappé par la présence importante des rats.

Je vous raconte :

Au départ on ne s'en rend pas compte, on se penche un peu... dernière les barreaux, au 2 éme étage d'un bâtiment dans lequel il est a priori plus facile de rentrer que de sortir, directement dans la cours extérieur de la prison...Des rats...
Partout, des rats qui font des galeries, ils grouillent partout il y en a partout...
C'est pas propre un rat pourtant, ils sont là...les rats : on les laisse faire, puis on les laisse crever. Pourtant personne n'aime ça les rats, généralement on fait tout pour qu'ils disparaissent. Mais non là ils sont dans la cours...
Ils passent à travers les jambes des détenus

Une nouvelle fois je les croise

Là, ils sont en bas des immeubles vous savez c'est immeuble qui font fréquemment la chronique du journal de 20 h... Ces ghettos, ces lieux ou même la police n'ose plus entrer.. Bref, dans ces lieux  les rats passent entre les jambes des petits qui jouent dehors, narguent les dealers, et suivent la mama qui laisse trainer des miettes de pain après avoir fait les courses.
Encore une fois pas de parallèle possible entre la présence à outrance des rats et les conditions de vie des personnes qui vivent dans ces lieux ou la police ne va plus mais ou les rats sont présents...




refuser d'hurler avec les loups


Au royaume des évidences partagés les aveugles volontaires sont les rois
Etre capable de dire la substantifique moelle de la pensée
avoir aiguisé suffisamment sa réflexion pour pouvoir se servir de la pensée comme d'une arme
nul n'est indispensable nous faisons ce que nous faisons car il nous semble utile de faire ce que nous faisons avec les autres.=>


rien de pire que les insinuations rien de pire que d'insinuer des choses sans en dire l'essence rien de
pire que de les transmettre par bribes de conversation rien de pire que de rependre la rumeur














samedi 2 décembre 2017

Etat de fait !

L'Etat n'a de providence, que pour son état !
Les états d’âme ne comptent pas...Plus exactement, l'état des âmes qui le composent ne compte pas.
Par contre les comptes, comptes au détriment des âmes humaines.
Preuve en est la casse de la protection de l'enfance...
Preuve en est la course infernale aux appels à projet, aux chiffres et aux résultats...
Preuve en est...
En l'état actuel inutile de dresser le tableau des aberrations étatiques, trop sarcastique, trop ironique, trop hypocrite...
Mais l'âme humaine ?
Hein ? De quoi parle t-on ?
A mois que la plume des premiers témoins des âmes errantes, puisse révéler l'état actuel de notre état...d'esprit afin que l'état tic...
Témoins nous le sommes, non assistante à âme en danger nous pourrions l'être...la gueule de bois est proche, si les choses demeurent en l'état, l'étatique pourrait s'en réjouir !

Jérémy